Je viens de finir de tourner une vidéo pour expliquer un peu ce qu'on est en train de faire (ok, une version vidéo de ce blog, je vous l'accorde). Et j'ai conclu cette vidéo an disant "bon, il faudrait aussi que je fasse un peu de musique parce qu'à la base, c'est ce que je voulais faire: de la musique". Le constat est effectivement sans appel: la chose que je fais le moins en essayant de développer ce groupe, c'est de la musique.
J'écris donc cet article alors que je viens tout juste de créer un magnifique tableau Google Sheet intitulé "Calendrier éditorial". J'ai essayé d'y répertorier un peu tous les contenus qu'on aimerait poster ici et là. Enfin pas tous les contenus, mais plutôt les moments où il faudrait qu'on poste pour créer un peu d'activité, générer un peu d'attention. Car oui, je sais bien, on pourrait faire les choses à notre manière, "disrupter le développement de projets musicaux", mais je n'ai pas encore trouvé comment. Donc pour le moment j'essaie la méthode classique.
Je vais donc essayer la stratégie suivante: un post et un réel par semaine sur Instagram, un post par semaine ici et une newsletter mensuelle à nos 27 abonnés. Ca ne semble pas dithyrambique en terme de volume a priori. Est-ce que "dithyrambique" est employé ici à bon escient ? Pas sûr non plus.
Oui mais voilà: chaque contenu, c'est une idée à trouver, un visuel à créer ou une vidéo à tourner, un montage à faire, un texte à rédiger etc. Sachant qu'en parallèle, il y a des dossiers de subventions à peaufiner, des emails à envoyer pour trouver des dates, des WhatsApp à lancer pour valider une prise de voix (et finalement des prises de voix à refaire), des pochettes à finaliser...
Le but de tout ça est évidemment de faire assez avancer le projet pour que des gens se joignent à l'aventure. Qu'ils aient l'impression que le train est en marche et qu'il serait malin de ne pas le louper. Donc on fait les choses bien, ou du moins on essaie.
Je me demande aussi si en passant aussi peu de temps à faire de la musique, l'entourage sus-nommé aura envie de monter dans le train en question. Le mythe de l'artiste qui attend l'inspiration en fumant de l'opium serait-il caduque ? A-t-il d'ailleurs déjà vraiment existé ? Ca ferait un peu beaucoup de questions pour une activité qui était sensée être sympa à la base ?