A la base, nous voulions faire un journal pour partager nos réflexions sur le développement du projet, pas sans filtre mais presque, et je me retrouve à faire des articles de blog à la c**, comme si je visais un bon référencement dans Google. A croire qu'il n'est pas si simple de simplement raconter le quotidien. Essayons.
Nous sommes jeudi, 12 janvier, il est 11h06. Mon disque dur qui contient les banques de sons que nous utilisons pour produire nos démos a planté hier, et je tente de tout réinstaller avec une boule au ventre: si jamais Logic (le logiciel de création de musique que j'utilise) ne redémarre pas comme prévu, je ne sais pas comment je vais récupérer les pistes des démos à envoyer à Martin. Réponse dans 5 heures, quand les 200 Go de sons seront téléchargés.
Plusieurs sujets nous occupent en ce moment. Déjà, le choix des titres qu'on mettra sur l'EP. Nous avons demandé l'avis de plusieurs personnes et sommes complètement subjugués des résultats, quasiment inverse à ce qu'on supposait. Nouvelle preuve qu'il est extrêmement difficile d'avoir un peu de recul sur son propre travail, en particulier quand il s'agit de toucher les gens.
Je passe mes journées à actualiser le Google Form pour voir si de nouvelles réponses arrivent. C'est autant exaltant que frustrant. Chaque réponse provoque un pic de dopamine, tel un post de réseau social. Moi qui voulait faire une dopamine detox, je suis servi.
En parallèle, nous avons commencé à contacter les programmateurs des salles de la région pour faire nos premiers concerts. Aucune réponse. Pire, alors qu'on peut suivre les écoutes des liens qu'on envoie, on constate qu'il n'y a aucune écoute. J'avais oublié cette partie du jeu qui consiste à envoyer des bouteilles à la mer en espérant que l'une d'elles trouve une plage. Je suis particulièrement mauvais en gestion de frustration, je suis servi (bis).
Même si Riviera ne sort officiellement qu'en mai, il nous faut penser à pas mal de choses déjà. Le clip a tourner, les dossiers de subventions à finaliser, les pochettes du CD 2 titres à fignoler. Il y a un million de choses à faire, à penser, à ne pas oublier. Rien d'urgent mais rien de superflu non plus. Pas toujours évident d'avoir une vision claire.
Vivement février. Même si je vous parie 100 balles et un mars qu'en février j'écrirai "Vivement mars".
Allez, bisous.