PUZZLE, ce sont des enfants de la french pop. Celle dont Daho est un père fondateur, celle qui chante la gravité avec détachement. PUZZLE contemple le quotidien et en écrit la bande originale : entre fantasmes et regrets, espoirs et souvenirs. Avec l’envie de trouver de la beauté à la mélancolie, le plaisir dans ce qu’il a de tragique.

Assurément pop, sur un fond d’électro et de beats presqu’hip-hop, PUZZLE écrit avant tout des chansons.

En écoutant PUZZLE, on retrouvera Biolay souvent, Phoenix parfois. Her ou L’Impératrice rôdent. Les claviers d’un Michel Berger et les jeux de mots d’un Mc Solaar ne sont pas si loin. Indéniablement membres de la nouvelle vague française, les trois garçons n’ont pas d’autre ambition que le plaisir d’écrire et de jouer ensemble.

« Ce ne sont que des chansons, après tout ». Plus qu’un constat, c’est une revendication.

Comme les illustrations rétro pop aux allures vintages qui accompagnent chaque titre, PUZZLE emboîte ses morceaux comme une collection de pièces qui se répondent. Le groupe égrène des scènes, vécues ou rêvées, tels des tableaux.

Un premier album sortira en 2024. Plutôt que de s’enfermer sur eux-mêmes, les garçons s’entourent. Avec l’arrangeur Martin Murer (Georgio, Ben PLG, Amixem), ils travaillent sur des beats presque hip hop. Le mix et la production additionnelle sont assurés par Antoine Poyeton, des studios Motorbass (Zazie, Etienne Daho, Sébastien Tellier…) et François Baurin, des studios Hinterlab pendant qu’Alexis Bardinet (Julien Doré, Mademoiselle K, Ibrahim Maalouf, Cocoon…) s’occupe du mastering. Autant d’oreilles qui façonnent une pop légère mais exigeante.

Ce ne sont peut-être que des chansons, mais ce sont des chansons qui touchent, simplement. Ne boudons pas notre plaisir.