Je travaille le chant avec une coach extrêmement douée, qui en plus possède une riche expérience dans le milieu. Sans rentrer dans les détails, elle a vogué dans différents styles, passant de la scène du Zénith de Paris avec un groupe de métal à ceux des plateaux d'une fameuse émission d'M6 sans problème. Aujourd'hui entrepreneuse dans un domaine qui n'a rien à voir avec la musique, c'est ainsi qu'elle a qualifié notre flux Instagram il y a quelques jours: "on dirait le profil d'un énième groupe de losers qui essaye de percer".
Entendons-nous bien, cela partait d'une bonne intention et a été pris comme tel. J'y ai d'ailleurs répondu avec un grand éclat de rires. D'abord parce que j'étais heureux de voir que je pouvais compter sur son avis franc et direct, ensuite parce que je voyais exactement ce qu'elle voulait dire et que c'était, de fait, drôle.
Comme je l'ai dit lors du premier post de ce journal, je déteste les réseaux sociaux. Je n'aime pas l'addiction qu'ils provoquent, le monde qu'ils inventent ni les règles qu'ils imposent. Sauf qu'ils sont indispensables. Je n'ai en tout cas pas encore trouvé la bonne manière d'y échapper. Quoi qu'on en disent, ils offrent un moyen ultra rapide pour se créer une communauté.
Une fois la décision prise d'utiliser Instagram, j'ai donc voulu me renseigner sur les bonnes pratiques, les bonnes méthodes. Poster régulièrement, être sincère et partager un peu d'intimité (en tout cas ne pas se contenter de donner des infos factuelles), sont les 3 conseils qui semblaient revenir le plus souvent.
J'ai donc foncé sur Notion et commencé une liste de sujets sur lesquels je pouvais posté. Mon objectif avoué: pouvoir programmer un, deux, trois (soyons fou) mois de contenu en avance et oublier Instagram.
Résultat des courses: des posts à la qualité plutôt aléatoire, où j'ai fini par simplement partager des photos bateaux, ce que j'avais sous la main, simplement "pour poster" plutôt qu'avec un but éditorial précis, si je puis dire.
Je réalise bien qu'il va falloir finalement y accorder un peu (beaucoup) plus de temps et me creuser un peu la tête. M'ouvrir. Je parle à la première personne, mais les deux autres zigotos vont s'y mettre aussi.
Un long billet pour ne pas dire grand chose, j'en ai bien conscience, simplement parce que dans la pile de tâches qui m'attend, je n'avais pas réservé de temps à la création de réels. On en apprend tous les jours.
Bon depuis, j'essaye de faire les choses bien mais je vous laisse juger le feed directement. Et si vous voulez nous donner des idées sur ce que vous aimeriez voir (parce qu'en réalité, on en a aucune), n'hésitez pas à commenter ou à nous contacter par mail. On sera RA-VIS. D'avance merci...