La période est très étrange. A 3 mois et demie de la publication officielle du premier single, c'est un tourbillon d'idées et d'émotions contradictoires qui me saisissent. Les choses avancent, les deadlines se précisent, on commencent à être dans une gentille urgence sur certains sujets. Et en même temps, 3 mois et demie, c'est long.
Un récapitulatif des éléments en cours s'impose pour l'expliquer:
Sujet prioritaire: le CD 2 titres, nous avons reçu les pochettes mais attendons les versions finales des mixs pour partir au mastering la semaine du 6 février. Une fois les master reçu, les disques pourront partir au pressage pour réception fin février et envoi aux attachés de presse dans la foulée.
Nous avons fiscalisé l'association qui produit le disque (c'est à dire qui va engager les dépenses liées au disque). Du coup, il va falloir trouver un comptable pour gérer les documents comptables de l'association. Pourquoi avoir fait ça me direz-vous ? Deux choses: récupérer la TVA et avoir accès au CIPP, crédit d'impôt sur la production phonographique. On en parlera plus tard.
Nous avons (la chance d'avoir) trouvé des partenaires qui sont d'accord pour s'occuper du clip de Riviera. RDV à Lyon le 3/03 pour le tournage.
Côté organismes, le dossier de demande d'aide à la production phonographique SPPF (dépôt au plus tard le 23/02 pour la commission de mars) est quasiment prêt, il ne reste que quelques éléments à finaliser.
Choix des titres pour l'EP: nous avons (eu la chance d'avoir) reçu une quarantaine d'avis pour nous aider à choisir les 4 titres restants. Deux titres font l'unanimité, un titre dans le mauvais sens, le choix s'annonce finalement assez simple. Enfin s'annonçait puisque Yann (attaché de presse radio) nous a justement fait remarquer qu'on s'apprête un 6 titres, un EP, et qu'à deux titres prêts, ça devient un album, plus facile à vendre aux média.
Du coup, retour à la case budget puisque la question "combien ça coûterait de rajouter 2 titres ?" se pose. On parle de frais d'arrangements, de mix, de cachets...
En parallèle, je m'attaque aux réseaux sociaux, aux premiers envois à des pros pour avoir des retours. Ces retours sont plutôt positifs (c'est bien produit etc) mais je commence à entendre un truc du genre "c'est un peu trop mainstream". Intéressant de voir un peu dans quelle case on va probablement être rangés.
Première vidéo teaser de Riviera postée sur Insta hier, histoire de voir...
Je dis intéressant mais en réalité je suis un peu circonspect. Et un peu triste aussi. Je pensais qu'en recommençant un projet à quasi 40 ans, je serais armé contre les critiques extérieures. Je connais les règles, je sais que tout cela est subjectif et qu'il n'y a pas de vérité. Pourtant, rien à faire, les critiques me touchent.
A l'heure où les réseaux foisonnent d'experts auto-proclamés, quelque chose me dit que je n'ai pas fini de venir ici me plaindre que les gens sont vraiment méchants et que tout ça est vraiment trop injuste. Je m'auto-agace déjà.
Je me demande comment les lecteurs de ce blog qui ne sont pas eux-même concernés par ces problématiques prennent tes épanchements émotionnels mais moi, j'adore ! Je me sens beaucoup moins seule 🙂 Encouragements donc de ma part à tenir le cap et peut-être aussi que la variété des actions à mener permet aussi d'être toujours heureux quand le temps de jouer arrive (parce que, comme toute chose, si on ne faisait QUE ça, ça finirait bien par nous lasser, non ?)
Merci pour tes encouragements ! Le sentiment d'être seul•e est largement partagé, je te rassure. On reçoit aussi des messages de groupes sur Insta qui nous partagent se sentir isolés... On vit clairement tou•te•s la même chose.
Pour ce qui est de se lasser de ne faire que de la musique, tu as peut-être raison. Après pour le moment, je suis plutôt en train de me lasser de ne pas assez en faire 😅